Stop aux alertes intempestives avec les DATI !

 

Les Dispositifs d’Alarme pour Travailleurs Isolés (DATI) sont aujourd’hui indispensables pour assurer la sécurité des collaborateurs exposés à des risques lorsqu’ils travaillent seuls. Cependant, ces équipements génèrent souvent un problème : les alertes intempestives.

 

Ces fausses alertes, déclenchées malgré l’absence d’incident, peuvent entraîner une série de désagréments pour les équipes HSE, gêner les opérateurs dans leurs tâches et nuire à l’efficacité globale des DATI. Résoudre problème des alertes intempestives est donc critique pour assurer une protection efficace des travailleurs isolés.

 

Dans cet article, nous proposons de voir quelles sont les raisons des alertes intempestives et la manière dont ce problème peut être limité afin de garantir le confort d’utilisation de votre système DATI.

 

 

 

 

 

Pourquoi les DATI génèrent-ils des alertes intempestives ?

 

 

Les alertes intempestives sont des signaux d’alarme émis par un DATI sans qu’une situation de danger réel ou incident ne se produise. Plusieurs raisons peuvent expliquer la remontée de ces alertes sans raison valable :

 

  • Mouvements involontaires ou brusques : selon le type de port du DATI, un simple mouvement comme le fait ramasser un objet, peut être interprété comme une chute. A l’inverse, une tâche minutieuse peut être interprétée comme une absence de mouvement et donc générer une alerte « d’immobilité prolongée ».

 

  • Port inadapté du système DATI : dans certaines situations, un DATI porté au mauvais endroit ou mal attaché peut être la cause d’alertes intempestives en raison de la sensibilité des capteurs paramétrés pour un certain type de port.

 

  • Paramétrage inadapté : selon le type d’activité des opérateurs qui portent le dispositif DATI, le paramétrage du déclenchement d’alertes peut être plus ou moins bien adapté. Ainsi, une sensibilité trop élevée peut générer des alertes en l’absence d’incident effectif, comme lors de la réalisation d’une tâche où l’opérateur doit s’allonger ou rester momentanément immobile.

 

  • Utilisation dans des environnements complexes : certaines activités, comme  dans le BTP ou l’industrie, impliquent des mouvements intenses et/ou des vibrations importantes. Ces éléments peuvent être malheureusement mal interprétés par certains dispositifs paramétrés trop sensiblement ou dont les capteurs sont inadaptés.

 

  • Mauvaise formation des utilisateurs : des déclenchements involontaires peuvent survenir si les travailleurs ne maîtrisent pas l’utilisation du dispositif en raison d’une formation insuffisante ou d’un dispositif mal adapté aux conditions de travail du salarié. Le salarié peut par exemple mal porter le dispositif ou le retirer lors de certaines tâches, ce qui conduit à la détection d’une immobilité et donc à l’émission d’une alarme.

 

  • Défauts techniques : Une maintenance insuffisante des systèmes DATI ou leur recours à des capteurs mal calibrés ou imprécis augmentent le risque de dysfonctionnement des solutions PTI et d’alertes intempestives.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les impacts des alertes intempestives sur la sécurité des travailleurs isolés et les équipes HSE

 

 

Les fausses alertes ont des conséquences importantes sur le site, qu’il s’agisse des opérateurs qui portent le dispositif ou des équipes de sécurité responsables du traitement des alertes. En effet un dispositif générant des alertes intempestives peut entrainer les problèmes suivants :

 

  • Dilution de la vigilance : Les alertes répétées sans danger réel peuvent générer une baisse de réactivité des équipes et empêcher la prise en charge efficace des collaborateurs lorsque survient un incident réel.

 

  • Perte de temps et de ressources : Chaque fausse alerte cause une perte de temps liée au protocole de levée de doute, voire entraîne une intervention inutile des secours. Cela peut considérablement réduire l’efficacité de vos protocoles de secours en raison de la gêne générée pour vos équipes et de la perte de temps liée à ces interventions non nécessaires.

 

  • Perception négative des DATI : Une fréquence élevée de déclenchements injustifiés peut réduire la confiance des utilisateurs et des managers envers ces dispositifs pourtant essentiels.

 

  • Gêne occasionnée pour les porteurs du dispositif DATI : un DATI qui émet des alertes régulièrement sans raison valable peut devenir une véritable contrainte pour le travailleur qui devra à de multiples reprises signaler lors du protocole de levée de doute qu’il s’agit d’une fausse alerte.

 

  • Gêne occasionnée pour les équipes de sécurité : un DATI qui sonne en permanence et fait remonter régulièrement des alertes sans véritable incident gêne les équipes de secours et de sécurité qui se doivent d’effectuer la levée de doute avant d’acquitter l’alerte.

 

  • Abandon du dispositif : dans certains cas, les alertes intempestives sont à l’origine de l’abandon de la solution jugée trop gênante par les opérateurs ce qui les met de fait en danger car plus aucun équipement ne peut assurer la détection d’incident et l’envoi d’alertes.

 

 

 

 

Comment réduire les alertes intempestives avec les DATI ?

 

 

Face aux problèmes causés par ces alertes intempestives, plusieurs approches existent pour limiter ces faux positifs. Regardons en détail les différents éléments qui permettent de prévenir ces fausses alertes des dispositifs qui sont supposés aider nos travailleurs isolés !

 

 

  1. Choisir des DATI de haute précision

  

Les technologies de DATI intègrent dans certains cas des algorithmes capables de différencier une vraie chute d’un mouvement anodin grâce à la précision du système et à la juste calibration des capteurs qui composent la solution. C’est notamment le cas du boitier DATI de SYSNAV qui a été conçu pour répondre aux enjeux de précision dans la détection des incidents. En effet, la technologie de SYSNAV allie des capteurs inertiels soigneusement calibrés à des algorithmes conçus par des experts de la mesure du mouvement pour garantir des dispositifs fiables et sans alertes intempestives.

 

 

  1. Adapter les paramètres à l’environnement de travail et aux activités des opérateurs

 

Un bon paramétrage est clef pour éviter les faux positifs. En effet, une des causes des alertes intempestives est une définition des seuils de déclenchement inadaptée à l’environnement de travail et aux tâches effectuées par les opérateurs. Cela nécessite de vérifier ces différents éléments :

 

– Un réglage de la sensibilité des capteurs en fonction des tâches effectuées par les opérateurs pour une adaptation plus fine aux usages

 

Configurer les seuils d’alerte en fonction des zones géographiques et des environnements spécifiques (zones aux conditions climatiques difficiles : fortes chaleurs ou froid par exemple)

 

– Configurer les seuils d’alerte en fonction des activités des opérateurs : si les tâches de l’opérateur impliquent par exemple une immobilité momentanée ou le fait de s’allonger, il s’agit de paramétrer le seuil d’alerte pour éviter que l’alarme se déclenche dès que l’opérateur réalise une mission de ce type.

 

Ainsi, une solution efficace pour limiter les intempestifs est une solution paramétrable et personnalisable en fonction des besoins spécifiques liés à votre environnement de travail et aux activités des travailleurs isolés qui porteront le DATI.

 

 

  1. Former les équipes à l’utilisation des DATI

  

Une des causes des alertes intempestives ou des faux positifs peut également être une mauvaise utilisation du dispositif par les collaborateurs. En effet, les erreurs humaines comme le fait de retirer son DATI lors de certaines tâches ou de le porter de façon incorrecte peuvent entrainer de nombreuses alertes en raison de la détection par le système de situations perçues comme anormales.

 

Il s’agit donc de former les collaborateurs qui portent le dispositif afin de clarifier les éléments qui sont en général source de faux positifs :

 

  • La manière de porter correctement le dispositif.
  • Les gestes à éviter pour ne pas déclencher d’alertes accidentelles.
  • Les procédures de levée de doute
  • Les procédures à suivre en cas de déclenchement réel

 

 

  1. Assurer une maintenance régulière des dispositifs

  

Les DATI doivent être régulièrement mis à jour pour bénéficier des évolutions des algorithmes et garantir leur bon fonctionnement. En effet, une relative obsolescence du dispositif pourrait permettre le déclenchement d’alarmes intempestives dans des cas qui ont été résolus dans la dernière version. Il s’agit donc pour les responsables HSE d’assurer les éléments suivants :

 

  • Vérifier l’état des batteries pour détecter une éventuelle vitesse de décharge anormale.
  • Effectuer des tests régulièrement pour vérifier que les conditions de déclenchement d’alerte restent inchangées
  • Installer les dernières mises à jour logicielles de la solution si cela est proposé par le fournisseur du DATI

 

 

  1. Les procédures de levée de doute

  

La levée de doute est une procédure consistant à vérifier la pertinence d’une alerte. Il peut s’agir de communiquer avec le salarié en question pour qu’il confirme sa détresse ou inversement qu’il va bien et qu’il s’agit d’un faux positif. Cela évite aux équipes de secours d’avoir à se déplacer si l’incident n’est pas avéré. Cette procédure de levée de doute permet donc aux équipes de sécurité d’éviter les pertes de temps liées aux fausses alertes.

 

Cependant il existe également des procédures de levée de doute en amont de la remontée d’alerte au niveau des équipes de sécurité. Il peut s’agir d’une « pré-alerte » envoyée au salarié pour prévenir qu’un signal sera envoyé très prochainement aux équipes de secours sans contre-ordre de sa part.

 

Cela permet d’éviter une gestion complexe de signalements non pertinents dans les équipes de secours en donnant la possibilité au salarié d’inhiber la fausse alerte avant qu’elle ne remonte. C’est par exemple le cas du dispositif de SYSNAV qui envoie un signal d’alarme au salarié avant de notifier l’alerte aux équipes de supervision.

 

 

  1. Préférer des solutions PTI connectées et évolutives

  

Les systèmes DATI connectés à des plateformes de gestion centralisée permettent de réaliser les mises à jour régulières du produit et d’exploiter les données récoltées par les dispositifs à des fins d’efficacité et de maintenance. Grâce à des systèmes DATI connectés et capables de recevoir les mises à jour, votre solution PTI est capable de d’affiner en permanence ses alertes sans avoir à changer de dispositif. C’est par exemple le cas des DATI de SYSNAV qui reçoivent des mises à jour régulières afin de rendre votre solution PTI toujours plus performante et ainsi assurer la sécurité de vos travailleurs de façon optimale.

 

 

Conclusion sur les alertes intempestives des DATI

 

 

Les alertes intempestives peuvent être limitées grâce à plusieurs bonnes pratiques. En effet, en s’équipant de DATI modernes, avec un paramétrage adapté, et une formation adéquate des utilisateurs, il est possible de réduire considérablement les faux positifs. Il s’agit d’un investissement nécessaire et rentable sur la durée.

 

En effet, en assurant une utilisation optimale de votre solution PTI, vous protègerez efficacement vos travailleurs isolés sans les gêner dans leurs tâches, et vous éviterez à la fois la solicitation excessive de vos équipes de sécurité et les interruptions inutiles d’opérations .

 

 

 

 

 

Pour plus d’informations sur le DATI de SYSNAV

 

Consultez notre page dédiée : Le DATI de SYSNAV.

 

 

 

Pour plus d’informations sur la protection du travailleur isolé et les DATI

 

 

 

 

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